la-vie-en-fetes

la-vie-en-fetes

Ma participation

 

 

 

L’amour au bois dormant

 

Écoute entre les mots, et lis entre les lignes

Ce que sa bouche tait, mais que son cœur te chante.

L’amour est un fardeau, une douleur insigne

Quand il n’est pas en paix en l’effroi qui le hante.

 

Vois la lueur fugace au parfum éternel

Effleurant ta conscience au doux nid de tes rêves

Qui t’appelle et t’enlace, et trouble ton sommeil

En ta cruelle errance, espérant une trêve.

 

Au fond de toi tu sais, tu ne peux l’effacer,

Ce souvenir cuisant d’un amour tout puissant.

Royal bien qu’imparfait, il revient te hanter

À la lune, en chantant son aubade au levant ,

 

Lequel, bien volontiers, se soumet quant à lui

Au soleil merveilleux, à nul autre pareil,

De l’amour indompté, à jamais insoumis

Quand deux cœurs bienheureux à son astre s’éveillent.

 

Martine

 


 

   On peut parler de l’amour. On peut tenter de le décrire, d’en approcher la vérité, mais on ne pourra jamais le maîtriser. L’amour est libre, indépendant. Indomptable. Il apparaît là où on ne l’attendait pas. Il s’impose à qui n’en veut pas. Il se moque des convenances, se rit des différences. Il est au-dessus du temps et de l’espace. Au-dessus des lois. On peut tenter de l’ignorer quand il s’approche, mais l’on n’y parvient jamais. Il nous oblige à le voir, puis à le regarder avec tendresse. À l’entendre, puis à l’écouter en fermant les yeux de bonheur. À sentir son parfum, puis à le humer, les yeux fermés. À l’approcher, puis à le toucher pour mieux en ressentir la quintessence. L’amour est vainqueur de la raison. Toujours. Quelque armure que l’on décide de porter, il la pulvérise d’un seul rai de lumière ou la fait fondre à sa douce chaleur.

 

   L’amour ne tient pas compte des saisons. En amour, il fait toujours beau et tout autre sentiment fond ou se désagrège sous le feu de ses rayons. On ne peut résister à l’amour quand l’heure est venue pour lui de descendre dans un cœur assoiffé. Inutile de lui résister. Le fuir, ce serait fuir la lumière, et personne ne peut définitivement fuir la lumière sans tomber dans la nuit. Personne ne souhaite vraiment être plongé dans la nuit.

 

 

.../...

 

 

  Quand deux êtres sont destinés à se rencontrer, l’univers tout entier contribue à ce qu’ils soient réunis, en leur envoyant des signes, des occasions. Ils ne les voient pas toujours immédiatement, ces signes. Ni ne saisissent toujours les occasions. Parfois même ils les rejettent, pour diverses raisons. Mais quoi qu’il en soit, à un moment ou à un autre de leurs existences réciproques, ces êtres prédestinés l’un à l’autre se rejoignent. Parce qu’ils ne se sont pas croisés par hasard. Ils sont venus s’apporter mutuellement quelque chose.

 

   De notre union avec cet autre qui nous complète si bien, surgit une nouvelle galaxie. La nôtre. Née de nos échecs autant que de nos réussites. Autour de cette galaxie, se mettent alors à graviter les milliers d’étoiles, nées de cette merveilleuse attraction d’amour, laquelle rejaillit ensuite sur tout l’univers. C’est alors qu’en l’amour d’un seul être nous parvenons même à saisir l’insaisissable. La matière. Le noyau de la vie. Le mystère des univers. L’étincelle divine.

 

   En l’amour d’un seul être, nous aimons avec lui l’ensemble de tout ce qui vit. Au ciel et sur la terre.

 

Martine 

 

(textes extraits de mon roman "Mariage au marais")



09/02/2024
4 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Arts & Design pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 11 autres membres